J'y suis (enfin)
Ainsi donc me voilà à Seattle. A force de dire que je partais "dans une semaine ou deux" depuis deux mois, certains ont du clairement douter de ma réelle motivation à partir. Mais m'y voilà quand même. L'implantation de fabricant d'avions à Everett (un indice: ce n'est pas Microsoft) est sans doute une des plus larges usines de la planète. Pour d'évidentes raisons de sécurité, il n'est pas permis de prendre des photos. C'est un peu dommage pour l'impressionnant bureau d'études. Mais bon, je ne suis pas doué en description, et comme je n'ai jamais apprécié ça outre-mesure en tant que lecteur, je doute de parvenir à vous y intéresser. Sachez seulement que c'est fort grand (vous vous en doutez), que je suis garé à 10-15 minutes à pied de mon bureau (et dans ces moments-là je marche plutôt vite), qu'il est plus prudent de prendre sa voiture pour aller chercher son badge à l'autre bout de l'usine, que je vois les montagnes, au loin, par la fenêtre, qu'il y a des avertissements qui paraissent bizarres au premier abord (zones où il est défendu d'avoir des conversations sur des sujets professionnels sensibles ou confidentiels) et que l'ambiance, à l'instar de celle des bureaux d'Airbus à Brême, est empreint de calme. Au total, malgré de minuscules désagréments comme un accés difficile à Internet (j'écris hos-ligne), je suis fort content d'être là.
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