dimanche, février 25, 2007

Vroum Vroum!

Quand on pense police américaine, on pense à Chips, à des shériffs, à des bagnoles longues comme un jour sans pain, à des SUV de la cellule anti-terroriste. La réalité est parfois plus modeste si on en croit ce flamboyant véhicule. Il s'agit de la brigade de répression des délits de... parking aussi, donc pas de la criminalité atroce. Mais j'imagine que la personne qui sort de ce pot de yaourt en uniforme doit prendre un petit coup au moral à chaque fois.

Toi aussi mets ton plus moche sweat-shirt et viens faire la fête

Ugly sweater party. En voilà un pogramme qu'il est allèchant. C'était samedi soir chez Koen. Et tous les collègues y étaient. Christina (il y a des filles dans la salle qui s'appellent Christina? Oui?) aussi. Contrairement à ce qui est annoncé ci-dessous, j'ai pris plein de photos de gens. Je pense même que 271 ça doit constituer une sorte de record... Mais devant l'impossibilité de choisir de vous montrer des gens que vous avez déjà vus ou que vous ne verrez jamais, j'ai pris le parti de ne vous montrer que mon sweater de l'occasion. Trouvé le matin même dans un magasin style Oxfam. Les bonnes oeuvres au service de la guindaille quoi...
J'ai évidemment gardé l'infime minorité des images pas ratées. Je vous les montrerai peut-être plus tard (ou pas)... Le temps de trier quoi. De voir avec les autres ce qu'on publie ou pas. En fait, je fais du teasing éhonté pour rien de bien scandaleux...

Du béton et de l'eau

Quatre ans après avoir acheté mon appareil photo, je commence seulement à comprendre comment il marche. Et aussi à prendre goût aux photos. Certes, ce sont un peu les mêmes choses qui se présentent devant mon objectif, il faudrait que je bouge un peu. Bizarrement, ce sont les paysages que je préfère. Je suis un peu gêné de prendre des gens en photo. Pourtant certains vaudraient le détour, croyez moi. Les images qui suivent ont été prises cet après-midi (samedi). Elles alternent photos de l’eau et photos de buildings. Tous deux cohabitent ici. A propos de ciel, j’aime bien ces nuages chargés mais je dois bien avouer que la longueur de cet hiver (il fait toujours froid et humide) me pèse un peu.

mercredi, février 21, 2007

La joie veut toujours l'éternité

La saison des concerts est là. Alors, pour s’échauffer, rien de tel que retrouver des groupes locaux un mardi soir au Crocodile. Et je n’étais pas seul puisque Koen, toujours partant et Stijn, curieux et pas désireux de passer le mawdi gwas chez lui m’accompagnaient.

L’endroit du jour est le Crocodile. J’entre clairement dans une nouvelle ère puisque pour la première fois je retourne dans des endroits. La liste des salles n’étant pas extensible, ça devait bien arriver un jour.

La premier groupe s’appelle Panther Attack, ce qui est à la limite du banal pour un groupe de post-rock. Une batterie (voire même deux), une basse et deux guitares forment le line-up. Et la musique qu’ils proposent est un peu trop technique à mon goût. Deux lead guitars, c’est un peu trop à ce niveau de cohérence. Mais comme premier groupe, ils sont solides et montrent une belle cohésion.

You.might.die.in.the.desert a déjà été vu. Mais dans un endroit plus pourrave (le Blue Moon Cafe, vous vous en souvenez, hein...) et dans un état de fatigue avancé. L’impression est donc bien meilleure ici. Le son du guitariste est puissant et ses arpèges sont assez originaux. L’abattage du batteur fait le reste. Un bon moment qu’on partage avec peu de monde, ce n’est pas exactement la foule des grands soirs. Faire du rock (surtout du moins facile comme ici) à Seattle demande une dose d’abnégation.

Mon premier bon moment musical de l’année m’avait été offert par Joy Wants Eternity (encore une fois, vous savez ça, vous êtes un lectorat formidable). C’est un peu pour eux que je me suis déplacé aussi. Si on ne peut évidemment pas parler de déception, la surprise n’est pas là et la fougue des groupes précédents les fait paraître un peu lents. Mais ce sont les morceaux qui sont comme ça. Le son est comme prévu énorme, compact. Mais l’absence de clavier est palpable par moments. Ca reste quand même un bon moment de musique.

Voilà, attendez-vous à des relations de concerts plus fréquentes à partir de maintenant. Voir ces trois groupes quelques minutes après avoir bouclé une critique du dernier Explosions In The Sky, c’est ce que j’appelle de l’abnégation post-rock.

Si vous voulez écouter tous ces groupes, je vous renvoie à leurs sites myspace respectifs. Si vous n’êtes pas familiers avec le genre, prenez vos précautions.
http://www.myspace.com/pantherattack
http://www.myspace.com/youmaydieinthedesert
http://www.myspace.com/joywantseternity

Deux blogs sinon rien

Vous connaissez ce blog, vous connaissez le site Esprits Critiques. Vous ne connaissez sans doute pas encore Esprits Critiques, le blog. On a eu l'idée de le réanimer avec Fred pour pouvoir parler de choses qui ne nécessitent pas l'écriture d'une critique complète. C'est évidemment dans le domaine musical pour ne pas changer...

Le problème (enfin, tout est relatif) de cette façon de distiller de l'information est tellement libre et facile que les posts s'enchaînent.

Ah oui, c'est ici. Ou en permanence dans la barre des liens, sur la droite.

lundi, février 19, 2007

On se croirait dimanche, mais ce n'est pas pareil (air connu)

Vais-je jusqu’au bout vous raconter dans le détail la moindre de mes sorties ? J’en doute, ça aurait un côté un peu répétitif. Il est peut-être déjà trop tard d’ailleurs. Avant de reprendre les comptes-rendus de concerts, voici ma petite sortie de vendredi. Tout avait commencé par un concert electro au Chop Suey, conseillé par Eric, un consultant irlandais dont il a déjà été question. Manque de bol, il s’était un peu emmêlé les pinceaux et confondu le nom d’un groupe qu’il connaissait, Sing Sing, avec le nom de la soirée. Pas trop grave. On regarde un peu les gens bouger et on va ailleurs où nous retrouvent Toon et sa femme. Et puis ils ont mangé des hot-dogs. Super, hein ? J’avais mon appareil, donc j’ai pris quelques photos. Finalement, c’était une bonne soirée de vendredi comme il faut.


Il y a des jours comme ça, où on sait qu’il ne faut pas émerger, prendre de café pour se réveiller. On sait qu’on va se rendormir dès qu’on se mettra à lire. Et puis c’est le week-end et puis il faut se reposer. Et puis il faut s’endormir avant minuit un samedi soir. Et puis se lever le lendemain. Le lendemain, c’est déjà dimanche et la lumière changeante promettait de faire de chouettes photos. Mes piles n’avaient pas l’air d’être d’accord. Tant pis, juste deux images pour vous. Il y en aura sans doute bien d’autres, les paysages étant plus intéressants quand le temps n’est pas beau. Un week-end de transition donc, comme ces étapes du tour de France dont on sait qu’elles vont se terminer par un sprint massif.

mercredi, février 14, 2007

Chantier

Suivant les bons conseils de Blogger, j'ai mis mon interface à jour. Evidemment, toute la mise en page en a été chamboulée. Retour prochainement d'une interface plus personnalisée...

Marc à Byron Bay

Hé non, il ne s'agit pas d'un cas d'ubiquité. Mon alcoolyte homonyme se lance conjointement dans l'aventure lointaine et les joies d'un blog.

Ce sémillant jeune homme (voir photo, c'est lui derrière la guitare) va suivre une formation en Australie. Pas exactement le même trip ni le même décor comme vous allez le voir.
Marrant d'essayer d'écrire de façon détachée de quelqu'un que je connais si bien. Enfin, qui m'en voulait tant d'être parti qu'il a fait ses valises avant même que j'aie l'occasion de lui dire au-revoir. Hihi. Bon amusement Marc. Essaie d'être moins prolixe que moi. J'aime bien écrire des tartines mais pas trop en lire...

Ah oui, le lien: http://www.marcabyronbay.blogspot.com/
(le nom me rapelle un truc, mais quoi?)

lundi, février 12, 2007

Sommeil profond

Quand on appelle son nom sommeil profond (Deepsleep donc), on s’expose à la critique facile. Surtout si on pratique un genre de trip-hop un rien soporifique. Le battage du fort bon bassiste n’y pourra rien, la vue d’un peu charismatique bidouilleur de laptop compliqué d’un scratch permanent ne nous sortira pas de notre torpeur. Nous, c'est-à-dire Stijn (Toon est à Portland et Koen en Belgique) et moi qui avons rejoint la joyeuse bande qui accompagne un consultant irlandais et un anglais. Des gens que je ne connaissais pas et que je ne connais juste un peu maintenant. On reviendra jauger comment ce groupe (le musical) pour voir si l'impression est due à notre état. Voici donc des photos rouges parce que je n’aime pas utiliser le flash. Ah oui, c’était samedi soir à Fremont. Et à part ça ? Je lis, je dors, je récupère...



samedi, février 10, 2007

Le retour du retour

Comme vous le savez peut-être, je suis retourné en Belgique. Vous allez me dire que c'est mieux pour prendre des photos d'Yvoir. Vous êtes malins décidément.

Après ce retour, il y a eu un retour ici, à Seattle. C'est fou comme les endroits familiers peuvent s'additionner sans s'annuler. J'ai retrouvé mes marques. Enfin, le jet-lag est plus facile en allant vers l'ouest. Je ne me suis pas moins réveillé spontanément avant six heures du matin tous les jours. C'est seulement aujourd'hui, samedi, que la vraie fatigue se fait sentir, signe que je vais pouvoir vraiment récupérer.

Je vais donc continuer ce blog, il n'y a pas de raison, j'ai encore plein de choses à dire. Je me rends compte que mes avis oraux sont souvent péremptoires, manquant de la plus élémentaire subtilité. Je vais donc profiter de cet espace écrit pour trouver une forme plus raisonner d'expression. Il y a plus de distance du cerveau à la bouche que de la bouche au doigts (et ce, même si on a des bras super petits), ce qui est une hypothèse pas convaincante pour pouver qu'on réfléchit mieux en écrivant (c'est mon cas du moins).

Je voudrais aussi remercier toutes les personnes que j'ai croisé pendant cette longue semaine. Ca m'a vraiment fait plaisir de vous revoir. Je ne pensais pas qu'on mavait oublié, hein, mais je sais maintenant que mon avenir à moyen terme est en Belgique (je n'en ai jamais douté non plus) et que je dois juste me concentrer sur mes sensations ici, essayer d'en profiter et d'en faire une expérience positive. Je peux, je dois encore évoluer... Un merci tout particulier à mes parents et ma soeur pour m'avoir hébergé et aidé. Ce séjour a été en effet marqué de plein d'avancées positives. Je vous tiendrai tous au courant.

Je terminerai (je suis toujours bavard, hein...) par m'excuser pour ne pas avoir pu voir tout le monde. La brièveté de mon séjour, sa densité d'événements (j'ai pris sept fois le train en neuf jours) ne m'ont pas permis d'échanger un verre ou des impressions. Je reviens le 30 mars, pour une durée identique. J'espère qu'on aura à ce moment-là le temps de se voir...

Comme vous l'avez remarqué, pas de photos pour cet article. J'avais juste oublié mon appareil aujourd'hui. Mais j'ai pu me rendre compte qu'il y a encore matière à cliché.

Allez, c'est reparti...

jeudi, février 08, 2007

Yvoir

Bien sûr, je pourrais vous dire que je suis parti en quête de mes racines, etc, etc... La vérité est un peu plus prosaïque ; j’avais raté mon train et donc une heure à tuer. De plus, le brouillard va plutôt bien à Yvoir. Pour les non initiés, Yvoir est une petite ville située entre Dinant et Namur. C’est là que mes parents habitent depuis notre déménagement en 1989, autant dire que je connais cet endroit pour y avoir traîné mes roues de vélo plus souvent qu’à mon tour. On ne peut pas dire que c’est une de ces cités inoubliables à l’esthétique ébouriffante. Mais c’est quand même agréable de se trouver dans un endroit sans centre commercial ni building de trente étages. J’aime bien penser aussi qu’Yvoir était presque ce qu’il est encore à une époque où Seattle était peuplé d’une poignée d’Indiens, d’ours et de castors... Voici donc des photos absolument pas colorées.