dimanche, janvier 07, 2007

Il y a café et café

Il ne fait pas de doute que la culture brassicole tente de s’imposer ici et que tous les débits de boissons proposent une variété qui fait plus plaisir à voir qu’à goûter. Mais le breuvage-phare de Seattle reste le café. Il est partout, littéralement à tous les coins de rue, à l’entrée de tous les supermarchés. J’en ai même vu au milieu d’une chaîne de montage. Il faut savoir qu’en plus des deux petites entreprises qui se sont bien exportées comme Microsoft et Boeing, la chaîne Starbucks est aussi originaire de Seattle. Le premier des 11000 points de vente est d’ailleurs situé sur Pike’s place, le simili-marché dont il a déjà été question. Depuis, ils ont essaimé à une vitesse effroyable. Il y en a ici à tous les blocs. C’est une inside-joke (private joke n’est pas employé ici) avec Koen : on crie « Regarde, là, un Starbucks » chaque fois qu’on en voit un. Je ne suis pas encore entré dans un seul, par jeu. Il y a suffisamment d’alternatives de toute façon pour que ce ne soit pas une gageure. Un des bons côtés de cette culture de la caféine est la présence de nombreux coffee-shops dont on sort dans un état plus speedé que leurs homonymes hollandais. Ce sont des endroits calmes et feutrés, jamais trop vu que la population locale n’est pas guindée pour un sou. Un des autres bons aspects est que le café est souvent très bon. Même si comme moi on s’en tient au noir. Ce qui se dit drip ici, c'est-à-dire « de la cafetière », terme un peu trivial pour désigner ce qui ne fait pas partie de ces mélanges parfois élaborés qui encombrent les menus. Donc en ville, tout le monde a son grand (nous sommes aux Etats-Unis) gobelet avec son indispensable couvercle-pour-pas-spitter. Personnellement, comme la vie professionnelle m’a appris à apprécier ce breuvage presque thérapeutique, j’applaudis des deux mains (quand je n’ai pas de gobelet hein...).

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