Et maintenant un peu de blabla
Comme j’ai remarqué que la fréquentation de ce blog connait un pic le lundi, je me suis dit qu’il serait irresponsable de vous laisser sur votre faim, vous obligeant ainsi à vous mettre au vrai boulot sans avoir la sempiternelle rengaine du dimanche soir (pour moi). Malheureusement, ou heureusement, c’est selon, le week-end n’a pas été trépidant. C’est que le shopping, c’est un peu ce qu’il y a de moins blogogénique (le beau néologisme que voilà). Et, contrairement à mon habitude, je n’ai pas pris de photo de building ou de l’eau ou des nuages. De plus, je ne suis sorti ni vendredi ni samedi, ce qui n’a plus dû m’arriver depuis longtemps. Enfin, le concert du week-end c’est pour ce soir (Tv On the Radio, chic chic). Mais allais-je vous laisser prendre le café du lundi matin sans tartine à lire ? C’est vraiment pas mon genre. La preuve, cette introduction pour dire que je n’avais rien à vous dire...
Ca fait à peu de choses près cinq mois que je suis ici. Ca commence à faire beaucoup. Non que je me lasse croyez-le bien mais ce n’est plus la petite mission touristique qu’on pourrait croire. Quand je reviendrai pour de vrai, j’aurai passé huit mois. Trois saisons. Un temps à la fois très court et très long. Mais je me réjouis de revenir, ne serait-ce qu’un temps. Mon dernier séjour m’avait fait du bien, même s’il avait été marqué par un certain stress dû à des éléments extérieurs presque réglés maintenant. Rien de grave, hein. Et, de plus, je n’ai pas eu le loisir de revoir autant de monde que je l’aurais désiré. J’espère pouvoir remédier à ça cette fois-ci. On reste au contact, hein, on devrait pouvoir s’arranger.
Est-ce que ma vision de l’Amérique et des Américains a changé ? Oui, certainement. D’autant que je suis dans ce que j’appellerais une troisième phase. La première consiste à tout voir avec un œil attentif, neuf et amusé. Etant donné que finalement j’ai peu voyagé, j’ai dû trouver mes marques ici. Notez que si j’étais venu ici en touriste (mais personne n’est vraiment touriste à Seattle), j’en serais resté là. Puis une phase de rejet relatif. C’est l’état d’esprit qui prévalait quand je suis revenu. Puis, un peu apaisé, je me suis dit qu’il était temps d’un peu profiter de mon passage ici. C’est à peu près où j’en suis. Il me restera 12 week-ends à passer. Ca peut aller très vite si on se met dans l’idée que je ne risque pas de revenir. Depuis un an, l’enchaînement des événements est presque exemplaire. Je suis donc venu aussi parce que je n’avais pas de raison valable de ne pas le faire. Il fallait que je me secoue de toute façon. A moi de faire fructifier ça.
Encore une fois, je ne savais pas ce que j’allais écrire au moment de commencer cet article. Comme trop souvent, j’ai encore trop parlé. Le plus déroutant avec un blog, c’est qu’on ne sait pas vraiment à qui on s’adresse. Si j’en crois les statistiques, on me lit. Il y a une règle (je n’ai pas la référence sous la main, je l’incorpore dès que possible) de l’internet qui veut que 1% des utilisateurs produit du contenu sur Internet. C’est évidemment mon cas. 10% interagit. Le reste, non. Ce qui veut dire que pour un commentateur (ou commentatrice, hein) j’ai dix lecteurs. C’est sans doute exact dans la tendance. Sinon, comme vous vous en doutez un peu, j’aime beaucoup écrire ce blog.
Voilà voilà, je joins quelques images de soirée. Une personne moins effrayante dans la vraie vie et une poule qui était à table la semaine passée chez Stijn. Il est bizarre ce garçon, à vouloir quitter un endroit convivial ou les poules sont à l’intérieur de la maison. Hihi.
Allez, à bientôt en vrai. Ah oui, j’ai bien peur que vous n’échappiez pas à la narration du concert de ce soir...
4 commentaires:
always fun to read your stories Keep up the spirit ! And I'm finally out of the chicken coop....yay !!!
journal d'un vrai chroniqueur...
Well Stijn, there is no way to make me shut up... (except a nap at the Canadian border)
"La réalité est une hallucination due au manque d'alcool". Là dessus, je dois aller prendre l'avion
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