Toi, t’es une histoire qui rouille (album connu)
Première étape de ce marathon, Do Make Say Think. C’est très récemment que j’ai eu connaissance de ce collectif canadien, via leur dernier album You, You’re A History In Rust (une critique est disponible ici). Mais j’ai adhéré tout de suite. Comme au bon vieux temps des vendredis bruxellois, je dors un petit peu en rentrant du boulot. Mais je me réveille à temps pour voir la première partie au Neumo’s (la salle que j’ai découvert la semaine passée). Le groupe d’ouverture s’appelle Berg Sans Nipple. C’est comme je vous le dis. Heureusement, leur musique est plus intéressante que leur patronyme. C’est un mélange de Lymbyc Systym pour la formule du duo batteur-claviériste et de Dosh pour l’apport en bidouille. Le résultat est très rythmé et dense. Très bon donc.
Je rejoins Toon et Christina au fond de la salle entre les deux groupes. C’est aussi un peu grâce à eux que je connais le groupe principal. Qui ne tarde pas à arriver. Ils sont huit. Avec cuivres et violon. Et surtout deux batteurs. La section rythmique m’avait enchanté sur l’album et ici aussi, tout restera subtil et maîtrisé. A quelques rares exceptions, Do Make Say Think pratique une musique purement instrumentale. Mais rien ne manque. Et les accélérations sont souveraines et pas téléphonées. De grands musiciens pour de grands morceaux. Mais pas un grand public dans le fond. Je m’avance donc pour voir ça de plus près pour le final. Ils auront joué presque deux heures. Leur dernier album y sera presque entièrement et les morceaux qui m’étaient inconnus vont m’amener bientôt vers le reste de leur discographie.
Voilà, un bon groupe donne de bons concerts. C’est parfois simple la musique...
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