Me revoilà
Comme je vous connais, vous avez encore dû penser que je vous avais oublié, que prolongation de séjour rimait avec manque de sujets. Mais noon. Pas de problème, me revoici donc. Un lundi parce que bon, j'ai pas eu l'occasion hier soir.
Le retour en Belgique s'est évidemment bien déroulé. Festif comme prévu. Plus festif que prévu d'ailleurs mais je serais bien mal inspiré de m'en plaindre. Encore merci à ceux qui m'ont hébergé (mes parents et ma soeur donc) et à ceux qui m'ont animé (la liste est longue et je veux pas froisser les gens par la faute de ma mémoire déficiente).
Le retour ici s'est déroulé comme la fois passée, c'est-à-dire en avion et en ayant oublié mes clés. Ce qui m'a donné l'occasion de voir deux de mes colocs. Un pour m'ouvrir la porte et un autre parce que je me suis enfermé dans le garage où j'avais astucieusement déposé un double. Je sais que c'est pas super intéressant mais si je ne gardais que le substantiel ce blog aurait la taille d'un SMS... Sinon, c'est étonnant cette sensation d'avoir deux chez-moi. Et de penser que Belgique est associée à vacances alors que Seattle c'est boulot. Mais pas que comme vous allez le voir.Car les week-ends, fort opportunément placés en fin de semaine (très pratique pour se souvenir de quand ça arrive) sont toujours utilisés à des fins utiles. Aller à des soirées par exemple. Vendredi, un malentendu nous a amenés Koen et moi au Chop Suey. En effet, la soirée qu'on nous avait annoncé était la veille. Mais bon, on est là on y reste. Et on a raison. C'est que les occasions d'assister à des soirées techno et house (deux salle) ne se sont pas multipliées. Et puis, à deux heures, alors que la boisson devient de l'eau. Pas le truc de Jésus à l'envers, juste qu'à cette heure-là, même si on ne nous jette pas on ne nous sert plus d'alcool. Mais ils continuent de mettre de l'eau à disposition. Ce qui est chouette quand on veut profiter de la musique techno un peu bourrine de façon physique. Ce qui n'est pas le cas de Koen qui se sert de son talent naturel de communicateur pour qu'on se retrouve chez un type qui a aménagé son salon en home-studio. Chouette vue et gars vraiment sympas. Ce sont eux sur les photos ci-dessous, granuleuses parce que je ne me suis toujours pas réconcilié avec mon flash.
Samedi, pas fâchée qu'on ait manqué deux jours avant la soirée qu'elle nous avait signalé, Annie nous invite à un souper. Au programme, bonne nourriture (merci Sharla qui cuisinait), bon vin, jeux de société qui nous rappellent que notre niveau d'anglais est encore perfectible et passage éclair dans un café de Fremont avant que l'Amérique ne ferme. Le reste est de l'histoire.Comme je ne me suis pas aventuré en ville ce week-end, vous allez exceptionnellement devoir vous contenter de photos de gens. Retour du ciel et de l'eau bientôt.
Il me reste dix week-ends ici. Pas que je compte les jours en pleurant la mère patrie, mais il faut que je les mette à profit pour bouger un peu (Vancouver, Portland, etc...). Encore des sujets en perspective. Je vais donc continuer à animer votre vie au bureau...
2 commentaires:
C'est avec plaisir que je retrouve le carnet du bourlingueur aux States. C'est plein d'humour héréditaire. Il faudra penser à continuer une chronique du genre après le retour. Il y a pas mal de tableaux très particuliers et typiques en Belgique qu'il serait intéressant de faire connaître au reste du monde, avec cette touche qui vous est particulière et pétillante.
Un hastiérois de vos connaissances.
Merci dites.
Malheureusement, j'ai l'impression que la langue est un peu un obstacle pour organiser une revanche transatlantique. Et puis je manque de recul vis-à-vis de notre petit royaume. Mais j'aurai sans doute envie de continuer, c'est certain
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