lundi, avril 30, 2007

Et si tu as cinq minutes, je te raconte ma vie (air connu)

Comme vous avez été bien sages, pas de concert ce week-end et des photos. Comme ça vous ne pourrez pas dire que c’est monotone. Bien qu’objectivement ça le soit. Si vous le permettez, je vais volontairement skipper le vendredi, trop peu fourni en évènements présentant un intérêt purement bloggesque.

Samedi, comme la semaine passée, breakfast à Fremont. Si je le mets en anglais, ce n’est pas juste pour souligner ma remarquable maîtrise de la langue de Morrissey, mais parce qu’il s’agit de la tradition anglo-saxone du copieux petit déjeuner/dîner (dans l’acception belge ça va de soi). Et l’endroit est assez croquignole, il faut le reconnaitre. Le ton est oriental, décoré dans les tons bleu ciel et avec des touches de doré pour faire joli. Les serveuses, des américaines bon teint visiblement, revêtent un sari par-dessus leur tenue plus classique par ces longitudes. C’est végétarien évidemment, le café est parfait et la nourriture excellente dans le genre. Voilà, si vous vous rendez dans le nortwest un jour, je vous donnerai l’adresse.

Comme le temps devient beau, la visite d’un des derniers parcs ayant échappé à ma sagacité est un choix logique. La partie choisie est assez intéressante d’un point de vue écologique (faune et flore) et le cadre au bord du lac Washington est pas mal non plus. Mais il y a un petit détail perturbant : la présence de grand-routes un peu partout, contrastant avec l’aspect bucolique de l’endroit. Il y a bien plus que cette portion, c’est seulement après qu’on s’en est rendu compte.


La dernière fois que je suis entré dans un stade, c’était le parc Astrid pour un Anderlecht/Saint-Trond. Je dirais la saison 1988-1989. Tout ça pour dire que je ne suis pas un acharné du sport live. A la télé, plus déjà (à l’heure ou je vois écris, dimanche soir, je ne sais pas qui a gagné Liège-Bastogne-Liège et c’est frustrant). Mais avant d’aller au Safeco, il y a l’arrêt sociologique dans un Sport Bar. Pas un bar avec des engins de gymnastique, hein, juste plein d’écrans de télé, des gens comme je n’en avais pas encore vu à Seattle et bien plus proches du stéréotype qu’on s’en fait. C’est vrai que je dois aller voir un coiffeur de ces jours-ci mais j’avais sans conteste les cheveux les plus longs de l’endroit. L’ambiance est de toute façon bon enfant, je n’en suis pas sorti avec le goudron et les plumes. Et puis on arrive au stade. Seattle se fait déjà mener 6-0 par Kansas City. On les verra donc perdre, pas de bol. Ah oui, c’est du base-ball, je vous l’avais pas encore dit. Je savais donc un peu de quoi il retournait. Maintenant, je peux suivre un match. Et je suis pas certain que je vais le refaire souvent. C’est que c’est très long (plus de trois heures dans ce cas) et pas mouvementé des masses. Mais c’était aussi une rencontre pas spécialement palpitante. Le but évidemment c’était une découverte d’un pan de la culture américaine. Et là, c’est pleinement réussi. Le nombre d’enfants ne laisse pas de doute : le base-ball, c’est familial, à des années-lumière de l’idée même du hooliganisme. Et c’est donc assez rassurant, calme et bon esprit. LE stade est évidemment moderne et superbe. Et juste à côté de celui de football (celui des musclors en collant qui se la pètent en armure) parce qu’on va pas juste mettre un stade, comme ça tout seul. Allez, un dernier verre à Capitol Hill (il a souvent été question de ce quartier, il sera encore à la une fort prochainement - teaser de la mort qui tue sans faire de doute).

Comme le temps est encore meilleur le dimanche, c’est Discovery Park qui sera le but de la promenade dominicale après un breakfast bien mais moins top que la veille. Comme vous êtes des fidèles qui êtes abonnés au fan-club-de-Marc-à-Seattle, vous vous souvenez qu’il a déjà eu droit à deux posts. Mais je voulais voir ça sous le soleil. Croyez-le ou pas, c’est largement aussi bien.

Dans les prochains jours, il y a au moins trois concerts. Et du lourd je vous prie de le croire. Donc retour à la routine balade du week-end/concert-que-personne-il-a-entendu-parler-du-groupe-à-part-lui. C’est bien quand tout est ordonné. Ceci est une blague... Bon congé du premier mai et bon pont pour ceux qui le font. Je vais quand même pas avoir congé en Amérique pour une fête socialiste quand même.


2 commentaires:

Fred a dit…

Sixteen, clumsy and shy I went to London and I I booked myself in at the YWCA

Marc a dit…

Ben bravo.

UN qui suit.
Hihi