Outre un déménagement, déjà prenant, le week-end a été riche en évènements. Procédons avec ordre et méthode et dans l’ordre chronologique si vous voulez bien.
Certes il y avait deux concerts prévus, mais une petite rawète s’imposait. C’est sous la forme d’une session acoustique de Cursive qu’elle s’est présentée. J’ai déjà critiqué ici le dernier album de ce groupe. C’est fatalement un peu moins rentre-dedans que sur CD mais ça reste très correct. Les compositions sont donc bien faites. Et puis c’est toujours rigolo un groupe dans un magasin à deux heures de l’après-midi.
Quelques achats indispensables pour mon appartement plus tard, il est temps de commencer les choses sérieuses. Et en l’occurrence c’est le concert de Tapes ‘n Tapes au Neumo’s, salle de concert désormais proche de chez moi. Je rate la première partie parce que je vous écrivais. Sisi, c’est vrai. Je commence donc par Ladyhawk. Et ce n’est pas une mauvaise idée. Un rock vaguement indie, donnant de vrais moments de guitares brouillardeuses. Très bien pour patienter donc. Tapes ‘n Tapes, c’est quand même quelques pointures au-dessus. Sorte de croisement entre la sècheresse des Violent Femmes et des premiers Pixies, avec l’aplomb de Sixteen Horsepower, je suis complètement convaincu. J’avais découvert leur disque par les critiques de Pitchfork (bible des critiques rock) et ils n’ont pas fait beaucoup de concerts en Europe. Raison de plus pour voir ça. Insistor est tout de même une des chansons phares de 2006. Petit bémol pour le mou qui fait les claviers. Il a tellement l’air pas là que je le soupçonne d’être dans le groupe parce que c’est lui qui fournit le local de répèt’.
Mais la soirée n’est pas finie. Ne venez pas me dire que vous auriez résisté à un flyer pareil. C’est l’anniversaire d’Hadrian, l’ancien proprio de Stijn. Comme j’arrive tard (minuit 30), je ne peux pas profiter de la frénésie. Raisonnable malgré moi quoi.Le musée d’art de Seattle (SAM est son acronyme) fête sa réouverture par 35 heures d’activités non-stop. On prend un ticket (gratuit) pour la prochaine séance, une demi-heure plus tard c’est-à-dire 4h00. Après un passage dans un night-shop, on décide qu’on a notre dose. On visitera ça une prochaine fois.
Dernier concert de cette semaine décidément très bruyante, Explosions In The Sky. Les Texans font partie depuis un petit temps de mes groupes favoris et j’étais assez impatient. Cette attente sera encore renforcée par Eluvium, projet solo d’un gars de Portland (encore). Si l’album est excellent pour appuyer une méditation mélancolique, l’absence de toute rythmique rend la station debout en concert fastidieuse. Je vais donc faire un tour.
Je ne rate heureusement pas le concert des Texans qui ont plein de pédales (voir ci-dessus). Parce que ça aurait été dommage. Je venais là pour prendre une claque et j’en ai pris plein la tronche. Certes, elles ne sont pas toutes subtiles les séances noisy de ce rock instrumental de haute volée, mais qu’est-ce qu’elles font du bien par où elles passent. Alors que je pensais qu’ils allaient jouer dans l’ordre leur dernier album qui est fait pour ça, ils picorent dans toute leur discographie qui s’y prête bien. Avec en cerise sur le gâteau The Moon Is Down, un de mes morceaux favoris tous genres et époques confondus. Les trois vagues successives m’achèvent, je peux enfin aller dormir.
Allez, je ne l’ai pas exagérément faite longue. Bientôt, les descriptions musicales se feront ailleurs. Je vous en reparle...
Si votre pause de midi s’éternise :
Une critique de Cursive
Une critique de Tapes ‘n Tapes
Une critique d’Eluvium
Une critique d’Explosions In The Sky
Venez pas dire que vous ne avez pas pour vos sous.
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